Aujourd’hui, beaucoup de personnes en France, s’adonnent au vapotage dans l’intention d’arrêter de fumer. Cependant, des enquêtes menées par la Société Francophone de Tabacologie (SFT) révèlent un certain nombre de vérités sur les représentations sociales de la e-cigarette. Que retenir de cette enquête ? Ce guide vous en dit davantage.
Quelle vision les infirmières interrogées ont-elles de la vape ?
D’abord, il faut noter que connaître la vision, les comportements, les attitudes et les croyances des médécins formés dans le domaine de la tabacologie est l’objectif principal de cette enquête menée par la SFT.
Au cours de sa recherche, la Société Francophone de Tabacologie a effectué une étude statistique dont la population étudiée est l’ensemble des infirmières Asalée. Ces infirmières n’ont pas manqué de soumettre leurs besoins à la Société Francophone de la Tabacologie.
Avis des infirmières Asalée sur la vape
Il a été noté que 47,5 % des infirmières Asalée avouent être dans le besoin d’être bien formées sur la e-cigarette et son fonctionnement. Cela leur permettra de mieux servir les patients en sevrage tabagique. De la même manière, plus de 90 % d’entre elles avouent leur incompétence dans la maîtrise de la cigarette électronique.
Par ailleurs, les infirmières Asalée ont des points de vue divergents sur leur pouvoir d’action sur l’attitude des patients en sevrage tabagique à l’égard de la CE.
Quelques besoins des infirmières Asalée
D’abord, ces médecins n’ont pas les mêmes expériences de suivi sur la CE avec les patients. Pour mieux assurer leur service de santé populationnelle, les infirmiers délégués ont besoin de :
• amélioration de la prise en charge des maladies chroniques en médecine de ville
• une délégation des activités ou actions des MG
• accompagnement et suivie de diverses maladies chroniques
• etc.
Les infirmières Asalée ont également révélé que, composé des arômes, de la nicotine et autres substances, la vape permet la réplication des sensations pareilles à celles ressenties lorsqu’on fume de la cigarette tabac. Elle s’utilise également pour lutter contre les sensations de cravings.
Certains experts de santé populationnelle ont révélé que cette cigarette électronique est une véritable alternative pour la cigarette tabac. Elle reproduit les effets visuels et la gestuelle et ne produit pas le monoxyde de carbone.
Représentation sociale de la vape, qu’est-ce que ça nous apprend ?
La cigarette électronique encore appelée vapoteuse est un dispositif sans combustion, qui est utilisé pour la stimulation de l’acte de fumer, tout en vaporisant un e-liquide. Il n’existe pas assez de preuves avérées pour confirmer son efficacité. Toutefois, les médecins spécialistes de la tabacologie se doivent d’adopter une position donnée sur la question, afin de répondre convenablement aux besoins des patients.
D’ailleurs, une étude bien approfondie effectuée par les tabacologues révèle que la notoriété de la cigarette électronique est de plus en plus grandissante. Elle est notamment plus utilisée par les fumeurs de tabac qui veulent s’en défaire.
En fait, la naissance de l’e-cigarette s’explique par la volonté de dénormaliser le tabac, car elle est considérée comme un remède rationnel et efficace contre les risques du tabac. Dans cette optique, l’usage de l’e-cigarette devient du coup une nouveauté technologique qui séduit de nombreux fumeurs de tabac qui souhaitent se sevrer.
Toutefois, il est vrai qu’elle encourage les nouveaux fumeurs à devenir adeptes de ce nouvel objet. Mais ce dernier est moins toxique et n’est pas stigmatisé par la société. Aussi, en raison de ses arguments d’économie à long terme, sa diffusion serait plus rapide et facile.
Avis de la SFT sur la vape
Selon la SFT, l’emploi de l’e-cigarette serait une véritable aide pour le processus de sevrage tabagique. Cependant, l’utilisateur doit en faire un usage transitoire tout en faisant attention à ses effets à long terme. Car la finalité est le sevrage tabagique. Elle est surtout déconseillée à ceux qui n’ont pas l’habitude de fumer.
Consommer du tabac et s’adonner en même temps à la vape ne constitue pas remède. Au contraire, c’est une conduite qui aggrave la santé du consommateur de tabac.
Pour ce qui concerne les médecins anesthésistes-réanimateurs, ils doivent considérer l’usage de l’e-cigarette comme une aide positive et probablement efficace en période préopératoire. De plus, la Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF) ainsi que la Société Francophone de Tabacologie (SFT) ont identifié la vape comme étant un remède favorable au sevrage tabagique, dans un communiqué publié en 2019.
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