Les pouvoirs publics devraient faire de la vape un allié dans la politique de lutte contre le tabagisme d’après SoVape.

les pouvoirs publics devrait faire de la vape un allié

La lutte contre le tabagisme est une priorité de santé publique pour les pouvoirs étatiques depuis de nombreuses années. Cependant, alors que la cigarette électronique peut être une alternative plus saine pour les fumeurs, elle est souvent mal comprise et réglementée de manière restrictive. Selon SoVape, les pouvoirs publics devraient plutôt faire de la vape un allié dans leur politique de lutte contre le tabagisme. Dans cette perspective, il est important d’examiner de plus près les arguments avancés par SoVape pour mieux comprendre les avantages de cette approche.

De quoi parle le communiqué de Sovape ?

Le communiqué de presse de Sovape publié le 17 février 2023 appelle les pouvoirs publics français à réintégrer la réduction des risques dans la stratégie de lutte contre le tabagisme. Le communiqué fait référence à la hausse du tabagisme depuis 2019 et aux résultats du Baromètre Cancer INCa 2021.

Sovape critique également l’absence de dialogue avec les parties prenantes dans le projet de renouvellement du Programme national de lutte contre le tabac (PNLT). Il mentionne aussi la fermeture progressive de différentes initiatives depuis 2019, notamment le groupe de travail vapotage au sein de la DGS. Le communiqué souligne enfin que les stratégies intégrant la réduction des risques ont permis de faire baisser le tabagisme en Nouvelle-Zélande et en Angleterre.

Les Français ont une fausse perception de la cigarette électronique

Le communiqué de presse de Sovape souligne que les Français ont une mauvaise perception du vapotage. Il s’appuie sur les résultats du Baromètre Cancer INCa 2021. Sovape a raison de souligner que les perceptions des Français sur le vapotage sont fausses. Il est essentiel de corriger ces perceptions erronées et d’informer le public sur les avantages de la vape par rapport au tabac.

Les médias et les pouvoirs publics doivent jouer un rôle clé dans cette sensibilisation. Pour ce faire, ils doivent fournir des informations précises et encourager une discussion ouverte sur le sujet.

Mieux informer sur les risques et les bénéfices

Les informations des médias qui sont liées au vapotage ne sont pas souvent très justes. De plus, il est interdit de faire de la publicité ou de la propagande pour la cigarette électronique. Pendant ce temps, les mêmes médias continuent de diffuser des messages contreproductifs.

Les pouvoirs publics ont également du mal à informer le public sur les bénéfices du vapotage. Avec le doute, certains fumeurs préfèrent continuer dans le tabagisme. C’est cette situation qui affaiblit le front contre la consommation de tabac en France.

Réduire les risques liés au tabagisme

Pour Sovape, il est important de réduire les risques liés au tabagisme. Les pouvoirs publics doivent reprendre le dialogue avec les parties concernées, y compris les professionnels de santé, les usagers et les associations. Ils doivent reconnaître que la vape est moins nocive que le tabac et qu’elle peut être un outil précieux pour aider les fumeurs à arrêter de fumer. Les professionnels de santé, les usagers et les associations doivent être impliqués dans la conception des politiques de lutte contre le tabagisme.

L’appel de Sovape est justifié, car la réduction des risques doit être un élément clé de la stratégie de lutte contre le tabagisme. Elle vise à diminuer les méfaits pour la santé, méfaits associés à la consommation de tabac. Cela s’effectue en encourageant l’utilisation de produits moins nocifs tels que la vape, les produits à base de tabac chauffé, etc. La réduction des risques permet aussi aux fumeurs de réduire leur consommation de tabac ou d’arrêter complètement de fumer.

Les stratégies qui intègrent la réduction des risques fonctionnent bien

Sovape a raison de souligner que les stratégies intégrant la réduction des risques ont permis de faire baisser le tabagisme en Nouvelle-Zélande et en Angleterre. Ces succès permettent de comprendre comment les politiques de réduction des risques peuvent être utilisées pour améliorer la santé publique. En effet, ces stratégies ne sont pas seulement applicables au tabagisme. Elles peuvent également être utilisées pour réduire les risques liés à d’autres substances.

Cependant, il convient de noter que la réduction des risques ne doit pas être considérée comme une alternative à l’arrêt de la consommation de substances. Elle doit plutôt être vue comme une stratégie pour aider les personnes qui ne sont pas prêtes ou capables d’arrêter complètement, à réduire les risques pour leur santé.

En fin de compte, les politiques de réduction des risques nécessitent une approche pragmatique et basée sur des preuves scientifiques solides. Cela implique une collaboration étroite entre les professionnels de la santé, les responsables politiques, les régulateurs et les consommateurs. En travaillant ensemble, ils peuvent développer des politiques efficaces qui réduisent les risques pour la santé publique.

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